Empathie

Lorsque les parents viennent nous parler d’un problème, qu’il s’agisse d’une situation d’intimidation, de leur propre vécu ou de leurs besoins, il importe de faire preuve d’empathie, autant dans nos pensées que dans nos propos.

Il arrive que la charge émotionnelle des parents qui viennent nous parler soit très forte, surtout si leur enfant a été intimidé ou exclu. Ces situations peuvent devenir conflictuelles. Les parents peuvent exprimer de la colère et de la frustration. Ils peuvent aussi nous blâmer ou nous accuser d’une façon ou d’une autre. Il s’agit évidemment de moments où il y a particulièrement lieu de faire une prise de conscience, de faire preuve d’ouverture d’esprit et de nous montrer disposés à nous remettre en question tout en établissant clairement nos limites, nos droits et nos obligations.

Nous pouvons également faire l’effort mental et émotif d’imaginer ce que l’autre peut être en train de vivre. Il est important de ne pas oublier à quel point il est difficile de voir son enfant souffrir d’intimidation ou d’exclusion, ou de découvrir que son enfant en a intimidé un autre. Nous pouvons aussi nous rappeler que nous savons très peu de choses sur l’identité, les antécédents ou l’histoire de ce parent, et de sa propre expérience par rapport à l’intimidation ou au traumatisme.

Nous pouvons prendre conscience une fois de plus de la très stimulante et souvent très lourde responsabilité que nous délèguent les parents. Nous avons la responsabilité de nous occuper de l’être qui leur est sans doute le plus cher et de veiller à sa sécurité.

Les mots pour le dire

Les phrases suivantes expriment de l’empathie envers les parents :

  • Je vois que cette situation vous bouleverse. Cela doit être très difficile de voir son enfant souffrir.
  • Vous semblez éprouver de la difficulté à en parler. Je sais que c’est difficile de parler d’un problème quand il s’agit de notre enfant. J’apprécie beaucoup le fait que vous ayez pris le temps de venir m’en parler.