Favoriser la collaboration

Un grand nombre de facteurs influencent – positivement ou négativement – le ton et la nature de nos relations avec les parents de nos élèves. (Voir Comprendre les parents.) S’il n’est pas toujours possible d’établir une relation fondée sur le partenariat, les stratégies et outils expliqués dans la présente section viendront grandement faciliter la collaboration.

En bout de piste, l’idée d’appliquer toute la gamme de ces stratégies et outils est d’encourager les parents à devenir des alliées et alliés, c’est-à-dire à travailler en collaboration avec l’école pour mettre un terme à l’intimidation ou au harcèlement. Les parents peuvent jouer le rôle d’alliées et d’alliés de l’école, mais aussi de leurs enfants, si leurs enfants sont la cible d’intimidation ou s’ils ont adopté des comportements intimidateurs. Dans les deux cas, l’enjeu est le bien-être des élèves.

Nous pouvons expliquer notre grand objectif dès le départ en communiquant nos préoccupations et celles de l’école sur la situation, et en insistant sur notre détermination à y mettre un terme.

Les mots pour le dire

Voici des phrases qui communiquent bien notre objectif de collaborer avec les parents pour mettre un terme à une situation d’intimidation ou d’iniquité :

« Je tenais à vous signaler que je prends la situation très au sérieux. Notre école s’est formellement engagée à ne pas tolérer d’actes de cruauté et de violence. J’apprécie beaucoup le fait que vous acceptiez de travailler avec nous là-dessus. Très honnêtement, nous aurons besoin de vos suggestions et de votre participation tout autant que de celles de votre enfant. Si nous unissons nos efforts, nous pourrons certainement arriver à assurer son bien-être et celui de tous les élèves impliqués dans la situation. »

Une alliance entre les enseignantes et enseignants et les parents suppose d’inscrire au cœur du processus de décision la participation et le leadership des élèves. Pour résoudre une situation d’intimidation de manière positive, nous aurons à consulter et à écouter attentivement les élèves afin de comprendre le contexte et la culture de l’école. À titre d’adultes, nous ne pouvons pas présumer que « nous détenons la vérité ». C’est encore plus vrai dans le contexte du secondaire à mesure que les élèves évoluent et prennent de l’âge.